La amphi rond s’était transformée. Ce qui ressemblait à un cabaret traditionnel aux lustres tamisés s’était mué, sans transition observable, en une chambre plus large, où chaque détail obéissait à une raison sur le futur. Les fauteuils paraissaient plus éloignés, les murs s’étaient élargis sans distractions, à savoir si l’espace lui-même réagissait à la disparition du originel astrologie. Le vacarme s’était épaissi. Les onze survivants évitaient de croiser leurs regards. Une donnée copie s’imposa sans qu’aucune consigne ne soit donnée. Devant chacun apparut un objet en lien avec leur savoir-faire : un os de bélier pour l’haruspice, beaucoup de marc encore facile pour la pyromancienne, un divertissement de cartes usées pour la cartomancie nordiste. La viatique s’emplit d’une chaleur blasé, non venue du bombe mais d’une présence indiscernable qui semblait scruter leurs gestes, dissimuler leurs émois, juger la réalité grâce à leur apprendre. Certains consultèrent de manière certaine leur instrument, récitant des termes apprises, s’en remettant aux schémas répétés de leurs consultations tarifées. Ces automatismes, issus des rituels de la voyance avec CB, révélaient leurs failles : une méditation de lien clair avec les planètes, une gravure stérile de décryptage déjà vendues à d’autres. Leurs mains tremblaient mollement, comme par exemple si l’adresse lui-même les exposait. D’autres, plus parfaites, se détachèrent du habituation. Ils observaient, écoutaient le vacarme, attendaient que les visions découlent sans turlupiner. Ils laissaient les petites étoiles se construire par rapport à un rythme qui vous est propre, imprévisible. C’étaient ce que pratiquaient une voyance sans cb, une écoute libre, confiante à l’inconnu. Leurs expressions restaient calmes, notamment si l’épreuve n’était pas un expérience mais une prolongement. Lorsque la luminosité vacilla à naissant, un second fauteuil se retrouva vide. Aucune empreinte, aucune sujet. La richesse rétrécit à nouveau, plus tragique, plus dense. Dix restaient. Le cercle devenait plus compliqué.
La dernière nuit s’abattit de la même façon qu'un voilage épais. La foule ne ressemblait plus à bien rien de ce qu’elle avait s'étant rencontré. Les murs avaient refroidi, remplacés par un vide sombre piqueté d’étoiles immobiles. Les fauteuils, désormais dispersés dans cet espace suspendu, flottaient au-dessus d’un sol absent. Le temps semblait encore avoir ralenti, étiré tels que une souffle retenue. Autour des neuf survivants, aucune sorte de position n’était laissé. Aucun ballon, zéro lumière, aucune consigne. L’épreuve finale se tenait là, dans ce néant éclairé par une conscience indisctinct. Chacun des cartomanciens devait répondre à lui-même, sans instrument, sans support, sans personnalité. Leurs pratiques mises à nu, leurs voyances ne auraient la possibilité de plus s’appuyer sur les artefacts. Ce n’était plus un adversité de méthode, mais une épreuve de lien juste avec l’invisible. Ceux issus de la voyance avec CB, autrefois confiants, vacillaient. Privés de leurs outils, de leurs repères fêté, de leurs protocoles marchands, ils tentaient de convoquer des caractéristiques qu’ils ne comprenaient plus. Leurs prévisions, autrefois vendues à bien l’unité, se dissipaient sans forme, par exemple si leur nous guider n’avait jamais existé enraciné. Ils flottaient dans l’indéfini, aspirés par le vide sans solidité. Les toubibs de la voyance sans cb, en ce qui concerne eux, restaient immobiles. Leur savoir ne dépendait d’aucun inconvénients voyance avec CB outil, leur photo n’exigeait nul décor. Ils portaient leur dévouement en vacarme, sans certifiée, sans transaction. Ils acceptaient l’absence de réponse, la lenteur de l’apparition. Là résidait la puissance : dans l’attente patiente, dans le méfiance, dans le vide assumé. Un à bien un, les fauteuils se vidèrent, absorbés par le néant. À la fin, ils ne furent plus que trois. Le vide se referma doucement, laissant apparaître à bien naissant le cercle de pierre, le sol traditionnel, les emblèmes. Le tournoi était terminé. Mais aucune sorte de d’eux ne réclama la bonheur.
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